Gestion de la colonisation et de la prolifération des jussies dans le Marais Poitevin (Deux-Sèvres)
Opérations de gestion des Jussies sur le Bassin versant du Vistre (Gard)
Gestion de la Jussie à grandes fleurs en contexte prairial sur les Barthes de l’Adour (2/2) (Landes)
Gestion de la Jussie par arrachage mécanique en Sologne (Loir-et-Cher)
Gestion de la colonisation par les Jussies d’un canal du marais de Grande Brière Mottière
Test d’une méthode d’éradication de la jussie sur les étangs d’Acigné (Ille-et-Vilaine)
Intervention d’arrachage de la jussie dans le port de Biganos (Gironde)
Concept.Cours.d’EAU.SCOP, 2015. Gestion des jussies sur le Vidourle. Inventaire 2015. EPTB Vidourle. Note technique et scientifique. 17 pp.
Géolandes. 2014. Essai de valorisation en épandage agricole de jussie pré-compostée.
Haury J., Coudreuse J. et Bozec M. 2009. Distribution de la jussie au sein d’un marais : conséquences pour la gestion. AFPP. 2e conférence sur l’entretien des espaces verts, jardins, gazons, forêts, zones aquatiques et autres zones non agricoles. Angers, 28-29 octobre 2009, p. 291-303.
Legrand, C., 2002. Pour contrôler la prolifération des jussies (Ludwigia spp.) dans les zones humides méditerranéennes. Guide technique. Agence Méditerranéenne de l’Environnement, 68 pp.
Petelczyc M., Dutartre A. et Dauphin P. 2006. La jussie (Ludwigia grandiflora) plante-hôte d’Altica lythri Aubé (Coleoptera Chrysomelidae) : Observations in situ dans la Réserve Naturelle du Marais d’Orx (Landes) et en laboratoire. Bulletin de la société linnéenne de Bordeaux 141(34) : 221-228.
Thabot S. 2013. Essai de salinisation du Canal du Priory comme moyen de lutte contre la Jussie. Synthèse des données collectées par le Syndicat mixte du Parc naturel régional de Brière et le Syndicat de bassin versant du Brivet. Rapport PNR de Brière, 27 pp.
Vuillemenot M. et Mischler L. 2011. La jussie à grandes fleurs (Ludwigia grandiflora (Michx.) Greuter et Burdet) en Franche-Comté : Proposition d’un plan de lutte. (version 1, décembre 2011). Conservatoire botanique national de Franche-Comté – Observatoire régional des Invertébrés / Direction régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement de Franche-Comté, Union européenne, Agence de l’eau Rhône-Méditerranée-Corse, Conseil général du Doubs, Conseil général du Jura, Conseil général de la Haute-Saône, Conseil général du Territoire de Belfort, 43 p. + annexes.
Espèce inscrite sur la liste des espèces exotiques envahissantes préoccupantes pour l’Union Européenne, et devant faire l’objet de mesures de régulation en application du règlement européen n°1143/2014.
Espèce inscrite sur la liste de l’Arrêté du 14 février 2018 relatif à la prévention de l’introduction et de la propagation des espèces végétales exotiques envahissantes sur le territoire métropolitain
Centre de ressources EEE. 2017. Ludwigia grandiflora. Base d’information sur les invasions biologiques en milieux aquatiques. Groupe de travail national Invasions biologiques en milieux aquatiques. UICN France et Office français de la biodiversité.
Nom commun : Jussie à grandes fleurs
Catégorie : FLORE
Famille : Oenotheraceae
Milieu : Eaux stagnantes ou à faible courant, en conditions ensoleillées
Origine géographique : Amérique du Sud
Nom Anglais : Water primrose
Auteur : (Michaux) Greuter & Burdet, 1987
Introduction en France : Métropole
MODALITÉS DE GESTION
MODALITÉS D’INTRODUCTION EN FRANCE ET IMPACTS DOCUMENTÉS
La Jussie à grandes fleurs fait partie des plantes introduites volontairement et disséminées en France pour leurs qualités ornementales (aquariophilie et bassins d’ornement). Elle a été introduite vers 1820 sur les rives du Lez à Montpellier. Elle a ensuite été rapidement considérée comme naturalisée dans le Gard et dans l’Hérault. Elle est largement répandue dans le Sud de la France (de la Durance à la Camargue à l’Aquitaine) et Ouest du territoire (des Landes jusqu’en Bretagne). Elle a également largement colonisée la Loire. Elle est en extension vers le Nord et le Nord-Est et la dynamique actuelle de cette plante est rapide.
Les nuisances les plus évidentes occasionnées par les jussies sont d’ordre physique, telles que des gênes vis-à-vis des écoulements (irrigation, drainage) ou une accélération du comblement des milieux. Ce comblement peut être la conséquence d’une sédimentation accélérée par les herbiers denses qui réduisent la mobilité des eaux et favorisent ainsi le dépôt des matières en suspension. Il peut également correspondre à l’accumulation de litières ai fond des milieux colonisés. Une banalisation écologique de certains biotopes, dont la réduction locale de la biodiversité, a été observée dans divers cas. Les herbiers denses de jussie peuvent présenter de forts impacts sur la qualité physico-chimique des eaux et en particulier les teneurs en oxygène dissous et le pH. Les nuisances vis-à-vis des usages portant sur les ressources naturelles des milieux (pêche, chasse, pratique des sports nautiques) sont également fortement ressenties dans un grand nombre de sites (Dutartre in Muller, 2004).
Répartitions :
En France
En Europe
Contributions : Alain Dutartre (hydrobiologiste indépendant)
Date de rédaction : 31/10/2017, version 2 (mise à jour réglementaire et liens 19/02/2021)
La coordination et l’animation du Centre de ressources espèces exotiques envahissantes sont assurées par le Comité français de l’UICN et l’Office français de la biodiversité.
UICN Comité français
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